La plupart d’entre vous connaissent ce qui est répété à l’envi lors des séances de brainstorming : les mauvaises idées n’existent pas. Si vous y avez vous-même participé ou que vous en connaissez au moins le principe, vous savez qu’il s’agit de désinhiber les participants et de les convaincre de ne pas craindre le ridicule ou le jugement alors que, emportés par les idées émises de toutes parts, leur esprit élabore des conceptions tellement étranges qu’ils auront le réflexe de ne pas les exprimer. Bien sur c’est faux. Les mauvaises idées existent. Mais ces mauvaises idées sont peut-être ce qui va vous aider à aboutir à de bonnes idées. C’est rare, mais c’est possible.
Les mauvaises idées ont parfois du potentiel, comme les mauvaises personnes. Il faut s’y attarder, les observer, leur faire confiance et les trouver plus belles que ce qu’elles sont en réalité. Dès qu’une idée est émise, même la plus mauvaise, elle peut être commentée, amendée, poussée plus loin par toutes les personnes auxquelles vous en parlez. C’est précisément cet échange le plus large possible, entre des personnes aux modes de pensée divers, qui va permettre d’aboutir à des bribes exploitables.