J’ai une idée de business, mais quel modèle économique choisir ?

Ah, la startup ! Ce mot sonnait encore il y a peu comme un cocktail exotique, mélangeant audace, créativité et une pincée de folie. Vous pensez avoir toutes les qualités requises et êtes prêts à vous lancer et à créer une startup ? Pourquoi pas vous poser quelques minutes pour lire ces quelques lignes ? Peut-être vous convainquerai-je de vous lancer ? Peut-être doucherai-je vos espoirs (si c’est le cas, vous pourrez m’en vouloir). Installez-vous confortablement, nous allons décortiquer tout ça.

Mon idée peut-elle devenir une startup, vraiment ?

Une startup, c’est un peu comme un bébé licorne : tout le monde en parle, mais peu savent réellement ce que c’est.

Disons qu’une startup, est une jeune entreprise qui a soif de « conquérir le monde » ou de « faire la différence » sur son marché, une entreprise avec des perspectives de croissance très importantes. Si votre idée est d’ouvrir un magasin de produit innovant dans la ville où vous avez fait vos études, ce n’est pas une startup. Elle se nourrit d’idées disruptives, grandit grâce à des investisseurs, et rêve de devenir la prochaine licorne (une entreprise valorisée à plus d’un milliard de dollars). Mais attention, ce n’est pas juste une PME déguisée en jeans et baskets où on joue au baby-foot. Non, une startup, c’est une vraie entreprise, qui doit suivre les mêmes règles que les PME avec des besoins encore plus importants (d’argent, de conseils, de compétences…).

Steve Blank la définit ainsi : une startup est une « organisation temporaire à la recherche d’un business model industrialisable, rentable et permettant la croissance » (vous pouvez en apprendre plus sur la notion de business model dans ces articles publiés sur Les Cahiers).

Il y a donc une différence fondamentale entre une entreprise et une startup :

L’innovation est-elle réservée aux startups ?

La baisse d’attractivité du modèle startup

Maintenant que vous savez ce qu’est une startup, voyons où nous en sommes. Ces derniers mois, le modèle startup a perdu un peu de son glamour. Les investisseurs sont devenus plus prudents, les échecs se sont multipliés, et les licornes ont parfois perdu leur corne. Alors, pourquoi diable vouloir créer une startup dans ce contexte ?

Au-delà des startups, c’est l’entrepreneuriat en général (la volonté de créer son entreprise ou son activité) qui diminue. C’est une tendance déjà bien documentée au Canada, mais que l’on retrouve de façon très forte en France depuis quelques mois. Mes propres perceptions (les étudiants de cette année qui souhaitent moins entreprendre, renforçant ainsi une tendance constatée l’année dernière) sont confirmés par des responsables d’incubateurs avec qui j’ai eu l’occasion de parler récemment. Ces tendances se retrouvent en partie dans le rapport global Entrepreneurship Monitor du Labex Entreprendre de l’Université de Montpellier (les résultats de cette étude révèlent une évolution dans la perception de l’entrepreneuriat par la société, avec une baisse de la valorisation de l’entrepreneuriat comme choix de carrière souhaitable et un recul de la perception de la facilité de créer une entreprise).

Malgré cela, créer sa startup est sûrement la seule manière de s’enrichir rapidement si on a du talent en France (même si les programmes économiques de certains partis, empêtrés dans leur détestation de la « startup nation », voudraient supprimer cette rare possibilité qui récompense le talent, l’ingéniosité et la pugnacité). Ne prêtez pas trop attention à ceux qui rêvent de taux d’imposition confiscatoires. Si vous avez une idée brillante, une solution à un problème réel, ou même une recette de cookies révolutionnaire, c’est encore le moment de vous lancer et de réussir professionnellement en créant votre propre startup.

Créer votre startup sera une aventure formidable. C’est comme sauter en parachute. Vous aurez peut-être le vertige, mais vous savez que la vue sera fantastique. Les startups sont des accélérateurs d’adrénaline. Elles vous poussent à innover, à échouer, à apprendre, à grandir. Et si vous réussissez, vous pourriez devenir la prochaine licorne, avec une valorisation d’un milliard de dollars. Pas mal, non ?

Mais attention, tout n’est pas rose dans le monde des startups. La concurrence est féroce, les nuits sont courtes, et les échecs sont plus fréquents que les likes sur Instagram. Alors, avant de vous lancer, posez-vous cette question : “Est-ce que je suis prêt à danser avec le diable, à embrasser le chaos et à créer quelque chose de vraiment, vraiment cool ?”

Créer une startup : un modèle économique entre licorne et petit poney


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Y’a pas que ça, mais y’a aussi du bullshit dans les startups (de moins en moins quand même)
A écouter, c’est très drôle !

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